Le BMX Flatland
Le BMX (abréviation de Bicycle Moto Cross) a vu le jour à la fin des années 60 en Californie, alors que le motocross prenait son essor aux Etats-Unis. Ce sport d’action, accessible à tous, a immédiatement connu un énorme succès. Au début des années 1970, une fédération de BMX a été fondée aux Etats-Unis. Son apparition marque ainsi la naissance officielle du BMX.
Ses roues de 20 pouces, la conception robuste de son cadre court et nerveux et sa très grande maniabilité permettent des performances sportives et acrobatiques à toute personne douée d’un minimum d’habileté technique. Il peut être le support ou l’axe d’un nombre impressionnant d’équilibres, de sauts, de figures et d’enchaînements qui peuvent alors révéler tout son potentiel artistique.
Le freestyle consiste à réaliser des figures et des sauts, au sol, sur des obstacles ou sur une rampe. Il regroupe les catégories du Flat (Flatland), de la rampe, du street, de la mini rampe et du dirt. Il se pratique individuellement, entre initiés ou lors de « contests ». Les riders sont ainsi jugés sur les figures effectuées (difficulté, originalité et style).
Le « flat »
Il naît au tout début des années 80. Au départ, il ne s’agissait que de quelques équilibres à l’arrêt, les deux roues posées au sol ou en roulant debout sur le guidon, sur le cadre ou autre. Puis vinrent les pegs, ces reposes pieds cylindriques situés à l’arrière du vélo et sur le haut de la fourche à l’avant. Ils ont permis de développer une créativité sans limite.
De l’équilibre, et de bons réflexes sont indispensables pour cette discipline. La patience est également de mise pour arriver à une parfaite maîtrise des figures. Aucune n’est impossible et chaque année le répertoire des mouvements s’agrandit.
En ce qui concerne l’équipement, le vélo possède souvent un moyeu de type rétropédalage à l’arrière appelé freecoster, 4 pegs fixés sur les axes des roues et parfois un rotor (pour les vélos équipés de freins) au niveau de la douille de direction pour permettre une rotation du guidon libre, sans emmêler les gaines.
Le flat est sans doute la plus compliquée mais la moins dangereuse de toutes les disciplines du BMX.
Sources : Sites officiels de l’Union Cycliste Internationale et de la Fédération Française de Cyclisme